Slow Cosmétique #1 : Se démaquiller
Les tendances sont dans le slow… Slow attitude, slow food, slow drinking. On parle de slow pour évoquer un certain art de vivre… Ce qui m’intéresse, et cela avant que le « slow » devienne une mode, c’est principalement la slow cosmétique.
La slow cosmétique permet de faire des cosmétiques, des produits respectueux de notre peau et de l’environnement. Pour cela, on utilise des matières naturelles, nobles que l’on va mélanger nous-mêmes en fonction de nos besoins. Les huiles végétales, hydrolats, miel, aloe vera, poudre de kaolin, argiles et huiles essentielles sont à la base de cette mouvance.
Il est vrai que les marques nous font rêver avec leurs belles pubs et leur promesse de jeunesse éternelle… Et nous ne sommes pas là pour dire qu’elles ne sont pas bien et que ce n’est pas compatible avec la slow cosmétique. Il est tout à fait possible de combiner… surtout au début !
En revanche, il nous semble important de préciser que beaucoup des ingrédients de synthèse issus de la chimie et de la pétrochimie, sont inertes et avec des composants mauvais pour vous.
Pour repérer ces mauvais composants dans les cosmétiques, ne vous prenez pas la tête à lire toute l’étiquette car les 5 premiers ingrédients correspondent à 70% de la formule.
Il faut se méfier :
- des huiles minérales qui graissent trop la peau ;
- des alcools gras qui sont des émulsionnants irritants (méthyl / propyl/ caprylyl alcool) ;
- Mais aussi des tensioactifs (permettant de former des mousses) comme le laurylsulfate très irritant ;
- des conservateurs (paraben et EDTA) suspectés d’être cancérigènes ;
- surtout des parfums synthétiques largement plus allergisants que les parfums naturels ;
- et des silicones, en particulier du diméthicone (pour le toucher douceur), les rejets sont un véritable poison pour les mers.
Les conseils well&well
Avant de créer son slow-cosmétique, il faut évidemment respecter quelques petites règles de fabrication, sans quoi vous risquez la contamination microbiologique :
- lavez-vous les mains ;
- désinfectez vos ustensiles à l’alcool ;
- préférez les flacons pompes plutôt que les pots ;
- utilisez des conservateurs naturels (extraits de pépin de pamplemousse et huiles essentielles).
Et commençons aujourd’hui avec le geste à la base d’une belle peau : le démaquillage !
Les secrets well&well
Une belle peau est une peau débarrassée de ses toxines. Le démaquillage est donc une étape essentielle du nettoyage.
Utilisez quelques gouttes d’une huile végétale sur une éponge végétale humidifiée mais attention, à chaque peau son huile :
- Les peaux grasses préfèreront l’huile végétale de nigelle;
- Pour les peaux normales, l‘huile végétale de jojoba qui est un excellent régulateur de la sécrétion de sébum,
- Les peaux sèches, l’huile végétale de bourrache, argan, avocat, ou de rose musquée du Chili favorisant la souplesse et l’élasticité de la peau.
Terminez ensuite votre démaquillage par un hydrolat, c’est-à-dire une eau florale ayant servi à distiller les huiles essentielles d’une plante aromatique.
Là aussi, à chacune son hydrolat aux propriétés plus ou moins astringentes ou hydratantes :
- Les peaux grasses, hydrolat de lavande ou de géranium
- Pour les peaux normales, hydrolat de rose
- Les peaux sèches hydrolat de fleur d’oranger
(Si vous voulez en découvrir plus sur la Slow Cosmétique : www.slow-cosmetique.org )